Chaque exemple comprend l'énoncé du problème, ses données,
sa résolution. Il est possible de le lire ( et le résoudre avec Student's QuickField si le nombre de noeuds le permet !)
(*) exemple absent ayant une approche théorique sans application numérique.
( Ci-dessous ,
Bleu : information sans cliquer.
Vert : lien interne.
Orchid : lien externe.
)
Un thermocouple placé dans un flux de gaz chaud est assimilé
à une sphère.
Données :
Coefficient de convection entre thermocouple et gaz : 400 W/K•m²
Température gaz : 200 °C
Température initiale du thermocouple : 25°C
Thermocouple : conductivité thermique, chaleur spécifique et masse volumique
Quel diamètre doit avoir le thermocouple pour avoir un temps
de réponse inférieur à 5 secondes pour atteindre 199°C ?
Notes :
On utilise
LabelMover
pour faire varier le diamétre du thermocouple. La température sera déclarée en Kelvin.
LabelMover
, dans les versions récentes de
QuickField™
ne prend pas en compte la température initiale globale, un problème complémentaire donnant
la température initiale à t = 0 est donc nécessaire.
Exemple 5.3 : Revêtement epoxy (traitement thermique)
Une plaque d'aluminium est revêtue d'une couche époxy.
Pour la fixation de cette couche, celle-ci doit être maintenue
à 150°C durant au moins 5 minutes. Puis la plaque est disposée
dans l'air ambiant.
Données :
première étape : entrée enceinte
h = 40 W/K•m²
Tenceinte= 175°C
seconde étape : sortie enceinte
h = 10 W/K•m²
Tenvironnement= 25°C
Aluminium : k = 177 W/K•m, ρ = 2770 kg/m³,
C = 875 J/kg•K.
Epoxy : émissivité = 0.8, épaisseur 3 mm.
Quel est le temps total du procédé pour que la température finale soit de 37°C
et rendre la plaque manipulable ?
Notes : Pour être suffisament précis, le temps de calcul se fait par pas de 5 s. On réalise une première simulation
pour afficher une table "time table" T = f(t) d'un point de la plaque.
Les temps entre lesquels la température est 150°C sont notés, ici
130 et 430 ( 130 + 5 mn ) secondes. Ce dernier temps défini le temps de sortie
de la plaque.
Exemple 5.4 : Gouttelettes pathogènes (inhibition thermique)
La température léthale de particules assimilées à des
gouttelettes pathogènes est 220°C. Celles-ci
passent rapidement dans un compresseur pour être inhibées.
Données :
gouttelette :
Ø = 10 µm
k = 0.2 W/K•m
ρ = 900 kg/m³
C = 1100 J/kg•K
Echanges thermiques
h = 4600 W/K•m²
Tenvironnement (°C) = 125 - 100•cos(2πt/tp)
tp = 0.004 s
h = 4600 W/K•m²
Le rayonnement thermique est négligé
Le cycle est-il compatible avec la destruction de ces particules ?
Réponses :
Réponse exemple : non, car la température max atteinte est 212°C
Réponse simulation : non, car la température max atteinte est 209°C
Notes : Le livre cité ci-dessus propose deux solutions : numérique ou litérale.
Dans
QuickField™
il suffit d'écrire directement les équations comme "formules" comme
par exemple les conditions limites sur la surface des gouttelettes.
(voir ci-dessous)
Conditions limites à la surface du modèle de particule
Un pipeline dans les conditions initiales du froid admet
un fluide dont la température est connue. Un modèle
est défini pour estimer les pertes dues à l'échauffement
du tube.
Données :
pipeline :
Ø = 1 m
épaisseur = 40 mm
k = 63.9 W/K•m
ρ = 7832 kg/m³
C = 434 J/kg•K
Echanges thermiques :
Tenvironnement (°C) = -20°C
Tfluide (°C) = 60°C
h = 500 W/K•m²
Le pipeline est isolé thermiquement
Notes : La solution litérale modélise le pipeline comme un plan séparant
fluide et environnement de même épaisseur. D'autre part
le modèle donné ici par les éléments finis tient compte de la variation
de la conductivité et capacité thermiques en fonction de la température,
voir ci-contre.
La différence dans les valeurs trouvées est donc représentative des
méthodes utilisées, donc de la précision souhaitée.
Le postprocesseur de
QuickField™
ne permet pas de calculer l'énergie cédée au pipeline. Ceci sera fait ultérieurement
avec l'aide de TkFab.
Une sphère en oxyde de métal est sortie d'un four à 400°C, puis laissée
à l'air ambiant (25 °C). Une fois une température de 335°C atteinte, elle est brutalement
trempée dans de l'eau à 20°C.
Données :
sphère :
rayon = 5 mm
k = 20 W/K•m
ρ = 3000 kg/m³
C = 1000 J/kg•K
Echanges thermiques :
hair (°C) = 10 W/K•m²
heau (°C) = 6000 W/K•m²
Quel est la durée pour atteindre 335°C ? Quel temps faut-il pour que
le centre de la sphère atteigne 50°C une fois plongée dans l'eau ?
transférée au pipeline ?
La sphère est modélisée comme ci-dessous :
Modèle axisymétrique de la sphère.
Notes : L'exemple utilise une approche théorique oû la température dans
la sphère est supposée uniforme, la simulation est ici plus précise.
Téléchargement : Fichiers Pro (≅ 350 noeuds)
(400 Ko) - une version "student" est possible avec une symétrie
avec l'axe des "y", soit un quart de sphère
Pour trouver la solution, on procède en trois étapes :
Refroidissement à 20 °C (air) pendant 150 s
Refroidissement à 20 °C (eau) pendant encore 50 s
Mesure du temps tel que Tsphere = 335°C
Initialement, la définition du coefficient de convection de la surface de la sphère est :
α = 10×impulse(t,0,150) + 6000×impulse(t,150,200)
Tracé avec TkFab® de la température en (0,0)
Valeur de t tel que T° = 335°C
Le coefficient de convection de la surface de la sphère étant :
10×impulse(t,0,97.25) + 6000×impulse(t,97.25,200)
on obtient :
Valeurs de t tel que T° = 335°C, puis T° = 50°C
Réponses :
Exemple : t335°C = 94 s, t50°C = 97.1 s ( durée à 50°C : 3.1 s)
Simulation : t335°C = 97.8 s, t50°C = 100.6 s ( durée à 50°C : 2.8 s)
Un(e) marcheur(se) pose un pied nu sur une dalle au soleil, on compare un matériau 1
avec un matériau 2 afin de vérifier que la température après une seconde de contact
soit plus faible avec le matériau 2.
Les matériaux sont considérés comme homogènes (béton avec différents agrégats)
Données :
Dalle au soleil :
k = 1.4 W/K•m (mat. 1), 0.28 W/K•m (mat. 2)
ρ = 2300 kg/m³ (mat. 1), 1495 kg/m³ (mat. 2)
C = 880 J/kg•K (mat. 1), 880 J/kg•K (mat. 2)
Pied (épiderme) :
k = 0.3 W/K•m
ρ = 993 kg/m³
C = 4178 J/kg•K
Epaisseur d'observation = 3 mm
Au bout d'une seconde, quelle est la température à la surface de l'épiderme ?
Le contact pied/dalle est modélisé comme ci-dessous :
Modèle de contact avec Tepiderme ≠ Tdalle.
Notes : Le modèle est initialisé avec deux volumes à des températutes différentes.
Un problème *_init.pbm est utilisé où la géométrie des deux volumes doit être séparée.
Le modèle a la particulatité d'utiliser la condition initiale "Even periodic T1 = T2".
Les
blocks
"dalle type 1" et "dalle type 2" sont choisis selon le matériau à utiliser.
La température est relevée au plus près de la surface de l'épiderme :
Time plot : mesure en x = 0.0, y = 3.001.
Réponses :
Matériau
simulation
exemple
1
47.8 °C
47.8 °C
2
43.3 °C
43.3 °C
Les valeurs ci-dessus sont obtenues en exportant le tableau de valeurs "Time plot" en
en x = 0.0, y = 3.001 et en relevant la valeur de la température en t = 1s.
Un traitement contre le cancer utilise des nanoparticules qui absorbent
un rayonnement laser à des longueurs d'onde bien définies.
Avant traitement, des anticorps sont liés à ces nanoparticules; ceux-ci
permettent aux nanoparticules d'adhérer aux tumeurs à détruire.
Le rayonnement laser traverse les différents tissus, il est absorbé par les nanoparticules
qui s'échauffent et détruisent les tumeurs par simple effet thermique.
Données :
Tumeur :
forme sphérique Φ = 3 mm , k = 0.5 W/K•m
ρ = 989.1 kg/m³ C = 4180 J/kg•K
absorption de tout le rayonnement laser
Tissu :
k = 0.5 W/K•m
ρ = 989.1 kg/m³ C = 4180 J/kg•K
C = 4178 J/kg•K
Autres échanges thermiques négligés
La température initiale est de 37°C.
Questions :
(Q1) Quel est le flux thermique nécessaire pour que la température de la tumeur atteigne 55°C ?
(Q2) Quel est le temps nécessaire pour que la température y atteigne 55 - 3 = 52°C (3 °C d'erreur),
la tumeur étant supposé isolée ?
(Q3) Quel est le temps nécessaire pour que la température y atteigne 55 - 3 = 52°C (3 °C d'erreur),
en prenant en compte le tissu environnant ?
La tumeur dans le tissu est modélisée comme ci-dessous :
Modèle simplifié de tumeur.
Notes Q1 : Le segment (
edge
) "tumeur" est la partie la plus importante du modèle. Pour la première question, on y imposera
la température de 55°C pour relever le flux thermique (problème ex_5p9_laser_against_tumor_q1.pbm) et pour les autres questions
on y imposera un flux thermique sur seulement 90° pour modéliser l'impact laser (problème ex_5p9_laser_against_tumor_q3.pbm).
La géométrie est axisymétrique.
Notes Q2 + Q3 : La puissance calculée pour la question Q1 est reportée dans son
label
pour la partie transitoire sous la formule :
25300*cos(phi)*step(90-phi)
avec 25300 W/m² = 4•0.179/(π•D²tumeur), la section "vue" de la tumeur
étant π•(D²tumeur/4), step(90-phi) exprimant que seule la moitié de la
surface est irradiée par le laser.
Le même problème est utilisé pour les deux questions, en Q2, le
block
"tissu" n'est pas défini "(none)", à contrario de la question Q3.
Réponse question 1 :
caractéristique
simulation
exemple
puissance thermique (W)
0.179
0.170
Les valeurs ci-dessus sont obtenues en définissant un contour
sur le segment "tumeur".
Q1 : relevé de la puissance thermique nécessaire
Réponse question 2 et 3 :
caractéristique
simulation
exemple
durée (Q2)
4.9 s (5.2 si P = 0.17 W)
5.16 s
durée (Q3)
147 s (222 si P = 0.17 W)
192 s
La différence des durées pour obtenir 52°C vient du modèle théorique qui en assimilant
la tumeur à un point ne tient pas compte de la répartition de température dans la tumeur.
Les résultats de la simulation sont calculés avec la valeur moyenne volumique de la température, or
lorsqu'on atteint une moyenne de 52 °C, une partie de la tumeur est déjà à 67°C
alors qu'une autre partie important n'a pas atteint 46°C (voir image ci-dessous).
La méthode 3ω (3ω method) permet d'évaluer la résistivité
thermique de matériau par mesure de températures par l'utilisation
d'une source thermique sinusoidal. Par exemple une source de courant
générant une puissance thermique par effet Joule.
La mesure est faite à deux fréquences et la relation
ΔT = (Δqs/L•π•k)×(-0.5•ln(ω/2) + C2)
est résolue avec ces deux applications numériques où k et C2 sont les
inconnues.
Dans cet exemple, le modèle vérifiera les résultata théoriques sur une fine structure en nanomatériau
sur laquelle se trouve une piste conductrice.
Données :
Substrat :
épaisseur = 300 µm, longueur = 3.5 mm, largeur : non donné
La théorie est basée sur l'hypothèse d'un substrat semi-infini, ce qui
n'est pas modélisable, on prendra une largeur suffisante de substrat d'environ
2 mm. Pour le conducteur générant la puissance thermique, on prend comme caractéristiques,
les valeurs du cuivre.
Le conducteur est modélisé avec une épaisseur car la description de l'exemple indique,
que c'est la valeur moyenne volumique de la température qui est utilisé comme grandeur
mesurable. Il faudra utiliser un contour pour sélectionner "metal strip" lors du calcul
dans le post-processeur.
La puissance volumique du
label
"metal strip" est calculée simplement par 3.5 mW / (100µm•3.5 mm = volume strip)
Il y a deux ensemble de fichiers :
L'un créé avec
Static Heat Transfer
sert à définir la température du régime constant, l'autre qui importe le champ de température initial est créé
avec le module
Transient Heat Transfer.
Il permet de calculer les variations de températures autour de l'état initial.
Remarque importante : L'exemple comme le modèle sont des approches d'un phénomène
délicat à mesurer. Les informations données dans le texte de l'exemple ne permettent de
réaliser le modèle qu'avec des hypothèses. On ne pourra conclure que l'un est meilleur que l'autre, au mieux
ils permettent la mise au point d'un banc de mesure. A ce titre le document "Non-idealities in the 3ω method for thermal characterization in the low- and high-frequency regimes"
(fichier pdf)
permet d'aller plus loin dans l'utilisation de cette méthode.
Questions : les valeurs à valider sont :
ΔT(@ 1 Hz) = 1.37 K (question 1), ΔT(@ 100 Hz) = 0.71 K (question 2) et
ksubstrat = 1.11 W/m•K.
Remarque : Le fichier zip contient deux problèmes "transient" : 1 et 100 Hz et un problème
"dc" qui donne l'état d'équilibre. Le fichier "mod"
est commun à tous les problèmes
La puissance volumique double brusquement, passant de 10 MW/m³ à 20 MW/m³.
Question :
Quelle est la répartition de température après 1.5 secondes ? Quelle est
cette répartition pout t = ∞ ( ici 100 s) ? On choisit deux
points de comparaison.
Points de mesure
Réponse (tracé) :
Notes :
Le modèle contient deux problèmes, *_dc.pbm et *.pbm, le premier
permettant de calculer le champ de température initial, condition initiale à t = 0
du problème *.pbm
Quickfield n'utilise pas la diffusivité, on pourra choisir ρ = 8000 kg/m³ et en déduire
Cp = 750 J/kg•K puisque α = k/(ρ•Cp )
Réponse :
caractéristique
simulation
exemple
T∞ @ 0,0 (°C)
465.1
465.15
T∞ @ 0,10 (°C)
431.85
431.82
Les valeurs simulées et calculées correspondent, mais pour
les valeurs de départ,
Tracé de 0 à 20 s
l'algorithme proposé dans l'exemple n'est pas assez précis pour montrer la montée brutale de
la température.
Exemple 5.12 : Echauffement d'une plaque de cuivre
Une plaque de cuivre initialement à 20°C est soumise à une puissance
thermique constante. On compare les températures sur la surface soumise à ce flux thermique
et à l'intérieur à une distance de 150 mm de la surface au bout de 2 mn, ceci pour trois
cas : calcul exact, simulation et calcul par différences finies.
Quelle est la température après 120 secondes aux deux points
x = 0 et 150 mm ?
Notes :
Le calcul exact est effectué selon la formule 5.62 (Constant Surface Heat Flux) -
Principles of Heat and Mass Transfer - Wiley - 7th edition.
Quickfield n'utilise pas la diffusivité, on pourra choisir ρ = 8900 kg/m³ et en déduire
Cp = 385.1 J/kg•K puisque α = k/(ρ•Cp )
Réponse :
T @ 0,0 (°C)
T @ 150,0 (°C)
simulation (QuickField)
118.9
45.1
exemple (Diff. finies)
114.7
44.2
exact (expression)
120.0
45.42
Les valeurs trouvées sont satisfaisantes, la précision pouvant être améliorée en augmentant
le nombre de noeuds (simulation) ou en diminuant le pas de la grille (différences finies).